CEMAPI/BUMDA : Ensemble pour outiller les hommes des médias sur la propriété intellectuelle
Le Centre malien de propriété industrielle (CEMAPI), en partenariat avec le Bureau malien de droit d’auteur (BUMDA) a démarché la Maison de la presse (MP) pour une collaboration. Laquelle a été démarré par l’organisation d’un premier atelier de formation en propriété intellectuelle à l’intention des journalistes et hommes de média. C’était ce jeudi 3 novembre 2022, dans la salle des conférences de la MP.
Trois interventions ont marqué la cérémonie d’ouverture de l’activité. Celle de l’administrateur délégué de la Maison de la presse, Amadou Talata Maiga qui a consisté à souhaiter la bienvenue aux hôtes du jour. Il a profité de l’occasion pour réitérer l’accompagnement des professionnels des médias aux deux structures, dans l’accomplissement de leurs nobles missions.
Pour la directrice générale de BUMDA, Mme Diallo Aïda Koné , cette formation concrétise la franche et bonne collaboration qui a toujours existé entre les structures chargées des questions de la propriété intellectuelle au Mali et les hommes de la presse. Elle a pour objectif de familiariser les hommes de média avec les questions de propriété intellectuelle et les sensibiliser sur l’importance de la propriété intellectuelle sur le développement économique, social et culturel. Il s’agit, ainsi, de les outiller afin qu’ils servent de relais en matière de sensibilisation sur la propriété intellectuelle auprès des autres usagers afin qu’ils comprennent qu’ils sont détenteurs de droits.
Quant à la directrice générale de CEMAPI, Mme Bocoum Fatoumata Siragata Teaoré, elle dira que le droit de la propriété intellectuelle permet de protéger les auteurs d’œuvres de l’esprit, et donc de les mettre à l’abri des actes de piraterie ou de contrefaçon.
Aussi, selon elle, les journalistes sont considérés comme des auteurs d’œuvres de l’esprit. « L’exploitation de l’œuvre du journaliste sur différents supports a pour seule contrepartie le salaire, pendant une période fixée par un accord d’entreprise ou, à défaut, par tout autre accord collectif en prenant en considération la périodicité du titre de presse et la nature de son contenu. Au-delà de cette période, l’exploitation de l’œuvre dans le titre de presse est rémunérée sous forme de droits d’auteur ou de salaire, dans des conditions déterminées par l’accord d’entreprise ou, à défaut, par tout autre accord collectif » a expliqué la directrice générale de la CEMAPI.
Avant d’ajouter que les différentes communications présentées au cours de cette journée, vont permettre d’édifier davantage es journalistes et les hommes des médias sur les avantages du système de la propriété intellectuelle.
Diakalia M Dembélé
22 SEPTEMBRE