Lutte contre les VBG : Le milieu scolaire sensibilisé par l’ASSAFE et ses partenaires
L’ONG ASSAFE et ses partenaires ont organisé une conférence débat, le 4 mars 2023 à Banconi Plateau avec comme objectif d’informer, sensibiliser sur la lutte contre les violences basées sur le genre en milieu scolaire afin de mobiliser tous les acteurs et la population.
Tout au long de la conférence, Mme Diakité Mariam Seck membre du programme national de lutte contre les violences basées sur le genre a passé en revue les causes, les manifestations, les conséquences avant de proposer des pistes de solutions pour mieux stopper ces pratiques d’une autre époque.
Pour la conférencière, les cas de viols prennent son essence dans l’isolement. La petite fille, parfois victime, se trouve souvent dans un endroit isolé avec son violeur pour une raison ou une autre. Des raisons qui sont acceptées par les parents et qui se transforment parfois en des scènes de viols. Des fois, les scènes de viol sont faites même dans les WC des écoles par les élèves, a indiqué un responsable scolaire.
Quant à Fatoumata Barry coordinatrice de l’initiative spot light, la plupart des viols sont perpétrés au niveau de la famille soit par un tonton, soit par un frère bref un membre de la famille au moment de l’apprentissage, le balayage des chambres entre autres. Lorsque le viol est fait, les parents et la victime essayent de cacher la forfaiture du violeur par peur de ternir l’image de la famille et la victime est laissée pour compte. Toute chose qui encourage le violeur à la répétition en a fait savoir la conférencière Mme Diakité Mariam Seck. La victime vivra des séquelles du viol durant toute sa vie a ajouté Mariam Seck. Et de soutenir que la dénonciation et la sanction contre le violeur permettra d’éviter la répétition. D’ores et déjà l’ONG ASSAFE et ses partenaires participent à la prise en charge psychologique et médicale comme l’indique Koniba Dembélé. Au niveau de 13 centres de référence, de trouve le contact de Koniba et elle intervient à chaque fois que des cas de violences est signalé. La prise en charge est gratuite en a fait savoir Koniba Dembélé.
Au terme de cette conférence les scolaires qui ont donné des bonnes réponses sur les questions relatives aux VBG, aux MGF et aux droits des enfants ont reçu chacun des kits scolaires comme signe d’encouragement.
F. COULIBALY