Projet de nouvelle Constitution : Les acteurs politiques et ceux de la société civile s’approprient le contenu

Projet de nouvelle Constitution : Les acteurs politiques et ceux de la société civile s’approprient le contenu

Dans le cadre de la vulgarisation du Projet de nouvelle Constitution, les animateurs de la vie politique et ceux de la société civile de notre pays, ont répondu présents à l’appel du Gouvernement, à travers le ministère de la Refondation de l’Etat, chargé des Relations avec les Institutions. C’était ce mardi 23 mai 2023, au Centre international des conférences de Bamako (CICB). Les travaux de cette 4ème session d’appropriation étaient co-présidés par le ministre de tutelle, Ibrahim Ikassa Maiga, président du Comité de pilotage pour la vulgarisation du Projet de Constitution et deux de ses collègues du gouvernement.

Pour le ministre, Ibrahim Ikassa Maiga, grâce aux efforts inlassables de chacun et de tous, nous avançons avec détermination et responsabilité, dans la réalisation des réformes politiques et institutionnelles engagées, ainsi que dans les actions de développement en vue de permettre à notre pays de retrouver la stabilité politique et sociale. C’est dans cette dynamique que les Forces vives de la Nation, réunies lors des Assises Nationales de la Refondation (ANR), tenues en décembre 2021, ont adopté 517 recommandations qui posent les bases de la refondation voulue de l’Etat et de la Nation.

Poursuivant, le ministre de la Réfondation de l’Etat, chargé de Rélations avec les Institutions, président du Comité de pilotage pour

la vulgarisation du Projet de Constitution dira que parmi ces recommandations, figurent en bonne place le chantier des réformes politiques, institutionnelles, électorales et administratives dont le succès reste tributaire de la volonté politique, de l’implication de tous les acteurs, en définitive, de l’appropriation nationale.

Ainsi « dans sa volonté inébranlable de donner corps à ces réformes dont la réforme constitutionnelle, recommandation phare des Assisses Nationales de la Refondation, le Président de la Transition, Chef de l’Etat a, par décret du 10 juin 2022, créé la Commission de rédaction de la nouvelle Constitution, constituée de 25 personnalités compétentes dans divers domaines » a rappelé le ministre Ibrahim   Ikassa Maiga. Avant d’ajouter qu’à la recherche d’un large consensus, cette Commission a consulté « l’ensemble des forces vives de la Nation », tout en prenant en compte les résultats des travaux de toutes les tentatives de réforme constitutionnelle de ces trente dernières années : 2002, 2012, 2017 et 2019, ainsi que les conclusions de différents fora nationaux sur la question, comme la Conférence d’entente nationale, le DNI, les ANR.

Toujours aux dires du chef de département de tutelle, un avant-projet de Constitution a été élaboré suivant un large processus inclusif associant les Institutions de la République, les Partis politiques, les Organisations de la société civile, les Légitimités traditionnelles, les Confessions religieuses, les Faîtières du monde rural, du secteur privé, des Forces syndicales et de la Presse, les Acteurs du monde artistique et culturel, les Forces armées et de sécurité, les Groupes signataires et ceux de l’inclusivité de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger et la Diaspora, etc. Après la remise officielle du Projet de Constitution finalisé, le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Colonel Assimi Goita a instruit le Gouvernement de procéder à sa large vulgarisation.

Le ministre Ibrahim Ikassa Maiga a également fait savoir que dans le cadre de l’exécution de cette instruction, un Comité de pilotage pour la vulgarisation du Projet de Constitution fut créé par le Premier ministre, Chef du gouvernement, Dr Choguel Kokalla Maiga et placé auprès du ministre de la Refondation de l’Etat. Celui-ci, depuis  le mois de mars 2023, s’est mis à la « tâche pour produire les documents d’orientation, concevoir les supports de communication et préparer la phase de la mobilisation citoyenne pour présenter l’esprit et le contenu du Projet de Constitution afin de sensibiliser le public, tous les concitoyens, sans distinction aucune, sur les dispositions refondatrices du projet de constitution » a justifié le bienfondé dudit comité.

« La nouvelle Constitution, plus qu’une priorité, est une impérieuse nécessité fondamentale pour la reconstruction de l’Etat et de la Nation » a conclu le ministre Ibrahim Ikassa Maiga.

Diakalia M Dembélé

22 SEPTEMBRE

Mali Actuel