Rareté de la pluviométrie au Mali : Y a-t-il un sabotage de l’air ?
Dans le contexte actuel de préoccupations croissantes liées à la qualité de l’air et à la préservation de l’environnement, les laboratoires mobiles d’analyse de l’air émergent comme une solution novatrice et essentielle. Ces unités mobiles de pointe offrent une approche agile et réactive pour surveiller en temps réel la composition de l’air, détecter les polluants et fournir des données précieuses pour la prise de décision.
L’importance de ces laboratoires mobiles réside dans leur capacité à fournir des informations instantanées sur la qualité de l’air dans divers environnements. Qu’il s’agisse de zones urbaines densément peuplées, d’industries ou de sites naturels sensibles, ces unités peuvent être déployées rapidement pour évaluer la présence de polluants tels que les particules fines, les composés organiques volatils et les gaz toxiques. Le Mali étant un pays sahélien, l’agriculture a fortement besoin de ces appareils. Car la pluie n’est pas trop abondante dans notre pays et il faut des outils technologiques pour contrôler nos pluies afin que les saisons puissent réussir. Face à cette réalité, cet outil de laboratoire mobile d’analyse de l’air a été acheté sous le régime de feu IBK. Malheureusement, on constate la rareté des pluies depuis le début de l’hivernage. Les questions qui taraudent l’esprit est de savoir où se trouve cet outil ? Est-il entre de bonnes mains pour éviter d’éventuel sabotage des occidentaux ?
Malgré tout ce qu’on lui reproche, le Mali avait fait acquisition d’une nouvelle technologie nous mettant à l’abri d’éventuel sabotage de la qualité de l’air. Il s’agit d’un laboratoire mobile par ces temps d’intérêt géostratégique dont les cartes seraient tenues ailleurs. Avec la tension géopolitique entre le Mali et certains pays occidentaux, est-ce qu’ils ne saboteront pas cet outil. Car il y a la possibilité de sabotage des nuages par des produits chimiques. Cela a été le cas dans certains pays comme la Lybie, la Syrie, l’Irak. Alors les autorités doivent être vigilantes dans ce sens.
Ce qu’il faut savoir sur le sabotage de l’air
La qualité de l’air et la pluviométrie sont deux éléments essentiels de l’équilibre écologique de notre planète. Cependant, une relation complexe entre ces deux facteurs est de plus en plus mise en lumière par les scientifiques. Le sabotage de la qualité de l’air peut avoir des conséquences dramatiques sur la quantité de pluviométrie, exacerbant ainsi les défis environnementaux déjà existants. La diminution de la pluviométrie peut entraîner des sécheresses prolongées, des pénuries d’eau et une dégradation des écosystèmes. Les terres agricoles et les écosystèmes naturels dépendent de la régularité des précipitations pour maintenir leur fertilité et leur santé. Lorsque la pluviométrie diminue, les écosystèmes peuvent se détériorer, menaçant la biodiversité et la sécurité alimentaire. Soulignons aussi que la relation complexe entre la qualité de l’air et la pluviométrie met en évidence l’urgence d’adopter des mesures visant à réduire la pollution atmosphérique. Préserver un environnement sain et équilibré nécessite une approche globale pour protéger à la fois la qualité de l’air et les précipitations, garantissant ainsi la durabilité de notre planète pour les générations futures.
Seydou K. KONE
LE FLAMBEAU