USTTB : Le ministre Pr Kansaye a officiellement lancé le Master en Sciences de la Résistance aux Anti-Microbiens à la Faculté de Pharmacie (FAPH)
Ce jeudi 11 juillet 2024, le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Pr Bouréma Kansaye a officiellement procédé au lancement du Master en Sciences de la Résistance aux Anti-Microbiens à la Faculté de Pharmacie (FAPH) de l’Université des Sciences des Techniques et des Technologies de Bamako (USTTB).
C’était en présence de plusieurs personnalités du monde scientifique dont le Recteur sortant de l’USTTB, Pr Ouaténi Diallo, les Doyen de la Faculté de Pharmacie et de la Faculté de Médecine et d’Odontostomatologie, le Directeur de DELGEME Plus et non moins coordinateur du Master, les Chercheurs et enseignants-chercheurs de l’USTTB, les chercheurs des réseaux PDNA et AAAMR et les étudiants provenant de plusieurs pays. Le Master en Sciences de la Résistance aux Anti-Microbiens de la Faculté de Pharmacie est un programme de formation spécialisée qui constitue une contribution attendue et une note d’espoir des pouvoirs publics pour la lutte contre la Résistance aux antimicrobiens. Il est animé par le Programme DELGEME Plus dirigé par le Pr Abdoulaye Djimdé.
Après avoir expliqué l’enjeux des maladies tropicales qui selon lui constituent une somme de défis sanitaires, sociaux et économiques importants pour le continent africain, le ministre Pr Kansaye a vivement félicité les initiateurs du Master. ‘’Ce Master en Science de la Resistance aux Anti-Microbiens est une première dans cette thématique en Afrique sub-Saharienne francophone. Il a pour objectif de former des jeunes scientifiques Africains afin de combler l’énorme déficit en capacités humaines dans le domaine de la résistance aux antimicrobiens en Afrique sub-saharienne’’, a-t-il fait savoir. Et d’inviter DELGEME Plus, qui est un programme de formation post-Universitaire de cadres qui couvre 16 pays Africains de continuer à doter nos pays en ressources humaines de qualité et en quantité suffisantes.
Pour le ministre, des initiatives du genre constitue un signe encourageant, qui montre que la mobilisation des compétences apporte des solutions aux défis immenses. Rappelons que les étudiants de la première cohorte du Master en Science de la Résistance aux Anti-Microbiens sont du : Kenya, du Cameroun, de la Tanzanie, du Nigeria, de Madagascar, du Gabon et du Mali. Le ministre s’est réjoui de constater que 40% des étudiants étaient des femmes.
Ccom MESRS