Affaire dite Madiou-Héritiers Gakou : Toute la vérité sur ladite affaire
Depuis quelques jours, cette affaire fait la une de la presse. Pour certains, l’objectif visé est de salir le nom du Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali (CCIM), Madiou Simapra. Cependant, il faut retenir que l’affaire est devant la Cour d’appel. Voici ce qu’il faut savoir de cette affaire.
L’affaire dite Madiou-Héritiers Gakou est actuellement devant la Cour d’appel. En effet, des héritiers Gakou, sans avoir obtenu le consentement préalable de tous, ont vendu deux parcelles situées à Banamba pour un montant de 55 millions FCFA à l’homme d’affaires Madiou Simpara. Selon notre source, le titre foncier a été muté au nom du nouveau propriétaire après le paiement des frais dus à l’État auprès des Domaines. Maintenant, comme les héritiers se disputent autour de cette affaire, Madiou Simpara a été sollicité afin qu’il renonce à l’opération. En retour, celui-ci a demandé que ses 55 millions FCFA lui soient simplement restitués et il rendra le titre foncier. Cela n’a pas été possible jusqu’à présent. Qui est donc la victime dans cette affaire ?
Analyse des faits
Pour notre source, s’il y a un scandale, c’est certainement le bruit et les déchirures que cela cause au sein de la grande famille Gakou. Sinon, Madiou Simpara se dit blanc comme neige dans cette affaire qui date, faut-il le rappeler, de 2018. Cependant, sans le remboursement de ses 55 millions FCFA, Madiou Simpara n’est pas prêt à restituer ces parcelles. Le titre foncier est d’ailleurs à son nom. Il a déjà un projet de démolir et de reconstruire l’endroit, ce qui donnera un nouveau visage à sa ville natale. Madiou Simpara ne souhaite pas répondre à tout ce qui se raconte actuellement pour ne pas susciter une polémique inutile et vaine, surtout que l’affaire se trouve, comme déjà mentionné, devant la Cour d’appel. Auparavant, les parties avaient été entendues au niveau du pôle économique. Madiou Simpara ne se reproche rien dans cette affaire. Pour lui, la solution est simple : restituer ses 55 millions FCFA en échange du titre foncier. L’affaire suit son cours judiciaire, et Madiou Simpara attend patiemment le dénouement légal.
S.B. TRAORE