Journée de l’Afrique : Le 61ème anniversaire célébré par les ambassadeurs Africains au Mali

Le 25 Mai de chaque année, le groupe des ambassadeurs africains accrédités au Mali commémore la journée de l’Afrique en organisant une soirée culturelle Africaine. C’était le 25 mai 2024 à l’Ambassade de la Libye au Mali, sous la présidence du ministre des Maliens établis à l’extérieur et de l’intégration africaine de la République du Mali, Mossa Ag Attaher, en présence de l’ambassadrice du Tchad, doyenne des ambassadeurs africains au Mali, Kalzeube Neldikingar Madjimta, l’ambassadeur du Maroc, Driss Isbayene, le chef de la mission de l’Union africaine pour le Mali et le Sahel (MISAHEL), ainsi que les ambassadeurs des organisations internationales accrédités au Mali. 

Dans son allocution, l’ambassadrice du Tchad, non moins la doyenne des ambassadeurs africains au Mali, Kalzeube Madjimta, a souhaité la fraternelle bienvenue à cette soirée culturelle africaine de la journée de l’Afrique, avant d’estimer que l’intégration africaine demeure l’unique voie pour l’émergence. Elle a rappelé les efforts par les femmes et les hommes de tous les secteurs pour la naissance de l’OUA le 25 mai 1963 à Addis-Abeba, en Éthiopie, sous l’impulsion des 32 États nouvellement indépendants. Ainsi, elle a fait savoir que l’Union Africaine (UA) a vu le jour le 09 juillet 2002 à Durban, en Afrique du Sud avec des objectifs davantage pragmatiques et ambitieux ainsi que des organes plus adaptés aux réalités de l’heure. « L’union Africaine nous offre des opportunités inouïes de faire valoir notre africanité qui consacre notre identité historique de dignes filles et fils du berceau de l’humanité. Un cadre approprié pour renforcer notre détermination et notre engagement à faire de l’Afrique un continent rayonnant, glorieux et admiré dans la sphère des grands blocs du monde », a-t-elle ajouté. Et d’indiquer que l’Agenda 2063 doit être la boussole pour atteindre les objectifs et la vision de l’UA.

En prenant la parole pour son discours d’ouverture, le ministre des Maliens établis à l’extérieur et de l’intégration africaine de la République du Mali, Mossa Ag Attaher, a souligné que la tenue de cette soirée culturelle dans les locaux de l’Ambassade de la Libye au Mali, démontre que la Libye a été et demeure un chantre de l’intégration africaine. Signalons que le thème retenu pour cette année est l’éducation. Selon le ministre Attaher, l’éducation est un triple processus d’humanisation, de socialisation et de singularisation. Ce triple processus ne peut se réaliser que par une appropriation profonde de son substrat culturel. Avant d’ajouter que l’interaction de l’éducation avec la culture permet d’aiguiser son esprit critique, de développer son pouvoir d’action et de construire son identité. Cela veut dire que l’éducation et culture, et qu’elle l’est en trois dimensions, qui ne doivent jamais être dissociées. Et d’évoquer l’engagement du Mali pour la cause de l’intégration Africaine, il estime que l’intégration africaine est plus qu’un rêve, c’est un devoir voire une mission sacrée. Retenons qu’à la fin de la cérémonie, il y a eu la visite des stands dont chaque pays africain était représenté avec leur valeur culturelle.

F. COULIBALY

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