4ème édition des »Rendez-vous du cinéma malien »: Le film documentaire Fatow de Fousseyni Maïga présenté au public
Mme Diarha Sanogo, Conseiller technique représentant le ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie Hôtelière et du Tourisme, parrain de l’évènement, a présidé ce vendredi 30 août dernier au Centre national de la cinématographique du Mali (CNCM), les activités de la 4ème édition des »Rendez-vous du cinéma malien ». C’était en présence du Directeur général du CNCM, Fousseyni Maïga, ainsi que plusieurs acteurs du cinéma malien.
Riche et varié, plusieurs activités étaient inscrites dans le programme de cette 4è édition des »Rendez-vous du cinéma malien », une initiative du CNCM, sous la houlette de son Directeur général, Fousseyni Maïga, lui-même réalisateur du film.
La cérémonie a démarré par le vernissage du plasticien Ibrahim Bemba Kebe et du danseur Aliou Cissé sur l’œuvre cinématographique de Fousseyni Maïga : “Fatow” ou les fous.
L’occasion a été mise à profit pour mettre un accent particulier sur le nouveau film « 𝐅𝐚𝐭𝐨𝐰 », (Les fous) du réalisateur malien Fousseyni Maïga. Ce, à travers la présentation du film documentaire “Fatow”. Ce documentaire questionne sur le rôle et la place de lartiste dans notre société, sa condition et crée un pont entre les différentes disciplines artistiques. Le nouveau film “Fatow” où les Fous, selon le réalisateur, est un film de 105 minutes qui fait le résumé de l’histoire contemporaine du Mali de 1960 à maintenant à travers des messages donnés par 4 fous, notamment : Maimouna Doumbia, Fily Traoré, Abdoulaye Magané, Janne Diama, tous acteurs de la culture malienne.
La représentante du ministre, Diarha Sanogo a félicité le Directeur général du CNCM pour la réalisation de ce film, ainsi que pour la régularité des éditions des rendez-vous du cinéma malien. »Ce projet est très innovant. D’abord un film c’est de la créativité. Et nous avons vu que dans ce film plus de créativité à travers la démarche même, à travers la création des costumes qui sont des récupérations des sachets de certains artistes qui luttent aussi pour la protection de l’environnement, mais qui ne sont pas compris par la société. Je pense qu’il incombe aux hommes de cinéma, de culture de pouvoir rassembler ces artistes qui font des choses incroyables pour les promouvoir aussi dans le cadre du cinéma », a déclaré la représentante du ministre. Ce film intitulé »Fatow » est complexe. Selon Diarha Sanogo, il y a des messages très forts, des passages très émouvants, des créations de costumes, des espaces sur lesquels le film a été tourné. Il pouvait se tenir en un seul lieu, mais le fait de voir ces fous dans différents, alors c’est aussi parlant dans ce film. Donc, on ne peut découvrir en un seul coup tout ce que ce film nous en dit. »Je les trouve très impressionnants, très passionnants, très créatifs. Et chapeau vraiment au plasticien qui a fait aussi de la place au maquillage à la peinture, c’est du jamais vu. On nous dira que c’est des fous, mais on pouvait le faire quand même », a-t-elle estimé. »Chapeau également au Directeur du CNCM pour l’initiative. Tout ce qu’il fait comme activité, nous en sommes informés à l’avance au cabinet, et très rarement nous faisons des observations sur son programme, parce que tout simplement il travaille en professionnel. Et c’est ce professionnalisme qui pousse à aller vers la formation aussi des hommes du cinéma et à aller dans le cadre même du travail de faire des films avec toute cette crème d’artistes, plasticiens, comédiens, musiciens, danseurs, entre autres. Je pense qu’il est en train d’aller vers une voie qui va beaucoup promouvoir non seulement le cinéma malien, mais aussi de le développer en même temps », a-t-elle souligné.
Il faut noter que d’autres activités ont marqué cette 4è édition. Il s’agit de la tenue d’un panel sur le thème « les arts visuels et de la scène sous le prisme de la création cinématographique». Ainsi que la présentation du film d’animation ANW KA MALIBA, suivie d’un panel sur le thème « l’image à l’aune de la citoyenneté active et participative ». Vivement la 5è édition ! AMT