Projet « Renaissance » : Pour la promotion de l’engagement citoyen et le renforcement de la culture démocratique au niveau local

Projet « Renaissance » : Pour la promotion de l’engagement citoyen et le renforcement de la culture démocratique au niveau local

Créé pour aider l’émergence des jeunes leaders locaux, le projet « Renaissance » est soutenu financièrement par l’Ambassade de France au Mali. Il est destiné aux jeunes de 21 à 40 ans

Le lancement du Projet « Renaissance » a eu lieu lundi ce lundi 3 Octobre 2022 à l’université internationale d’excellence (UIE), sise sur la colline de Badalabougou. Ce lancement consacré le démarrage effectif des activités du projet. La cérémonie a enregistré la présence de Moussa Mara, ancien Premier ministre, certains anciens ministres, et députés et des membre du Corps diplomatique accrédité dans notre pays.

Porté par le Fonds d’aide malien, une association apolitique et non partisane, le projet « Renaissance » vise  à renforcer la culture démocratique de 100 jeunes Maliens issus des partis politiques, des organisations de la Société civile et des jeunes engagés. Pour ce  premier volet, 50 jeunes ont été retenus au sein de ces différentes faîtières. Ils viennent des  Communes V et VI du District de Bamako.

Annonçant la série d’allocutions prévues au cours de cette cérémonie, la représentante de l’UIE, Mme Sacko Fatoumata Nimaga n’a manqué d’exprimer sa satisfaction pour le choix porté sur sa structure de formation, pour abriter ces différentes sessions de formation. Aussi, elle a rassuré les porteurs du projet, de tout mettre en œuvre, pour sa réussite.

Quant au chargé d’affaires de l’Ambassade de France au Mali, M. Ives Hugues Vaudevire, il a d’abord fait comprendre que c’est un projet pensé et réfléchi par les jeunes Maliens. Avant de soutenir qu’il   consistera à encadrer les jeunes, pendant 3 mois. Puisque, pour la structure qui a financé ce projet, il n’y a rien de plus durable que d’investir dans l’éducation des jeunes.

Pour le président du Conseil de surveillance du Fonds d’Aide malien, M. Cheick Oumar Diallo, alias COD, le projet « Renaissance » a trois objectifs spécifiques : renforcer les compétences du personnel de la société civile et de la classe politique locale ; reconstruire le lien de confiance et de collaboration entre les citoyens et leurs aspirants dirigeants et  soutenir l’engagement citoyen et le débat démocratique, afin de lutter contre la désinformation.

Poursuivant, le président du Conseil de surveillance, dira que le  projet « Renaissance » repose sur deux piliers essentiels, que sont : le  camp du leadership et celui de la formation et de team-building composé de jeunes et de femmes dont certains débutent leur engagement et d’autres viennent de différents partis politiques et d’associations des communes cibles.

Evoquant la procédure de sélection des jeunes retenus pour cette première phase, Cheick Oumar Diallo fera comprendre qu’ils se sont passés  de la méthode classique qui consiste à demander formellement au sommet des organisations de fournir des noms « Non pas parce que nous voulions exclure ces acteurs du processus, mais parce que le constat général est que très souvent, de projet en projet, ce sont presque toujours les mêmes personnes qui reviennent. Ce constat est, je crois, une réalité que chacun de nous a pu constater » s’est justifié.

Aussi, selon lui,  la  démarche a consisté  à  aller au plus près de la base pour y dénicher des profils singuliers. « Vous savez, ce jeune qui organise tous les dimanches des opérations d’assainissement. Ou encore celui – là qui encadre les enfants sur le terrain de sport du quartier . Ou enfin, ce jeune qui prend le temps d’offrir des cours de soutien à ses cadets. Dans tous les pays du monde, ce sont ces profils qui progressent au sein de la société civile et de la classe politique mais, au Mali, en raison du poids de l’argent et de leur situation personnelle, ils sont réduits à un statut de simples mobilisateurs contre de maigres francs. C’est là – bas que nous sommes allés chercher nos bénéficiaires » a souligné Cheick Oumar Diallo.

« Le Fons d’aide malien est une association apolitique et non partisane qui intervient dans les secteurs de l’éducation, de l’accès à l’information et de la formation civique et citoyenne. Créée en juin 2008, nous promouvons la bonne gouvernance, le changement des mentalités et l’enracinement de la culture démocratique au Mali. Pour ce faire, nous soutenons les initiatives de dialogue, d’échange et d’entente entre, d’une part, les citoyens et d’autre part, entre les citoyens et leur classe dirigeante. L’approche consiste à mener des actions non – partisanes pour obtenir un changement profond dans les mentalités des populations » a expliqué Cheick Oumar Diallo.

Diakalia M Dembélé

22 SEPTEMBRE

Mali Actuel