Agression du fleuve Niger à Bamako : L’appel de l’Agence du Bassin du Fleuve Niger pour sa protection

Agression du fleuve Niger à Bamako : L’appel de l’Agence du Bassin du Fleuve Niger pour sa protection

Dans le cadre de la 24è édition de la quinzaine de l’environnement, le Directeur général Adjoint de l’Agence du Bassin du Fleuve Niger, Moussa Diamoye a animé une conférence-débat, le vendredi 09 Juin 2023, au sein de leurs locaux à N’Tabacoro sur le thème : « Aperçu des problèmes environnementaux du fleuve Niger et son bassin versant au Mali ». Une conférence durant laquelle il a dénoncé les multiples agressions dont le fleuve Niger est victime surtout à Bamako tout en conviant la population de la capitale des trois caïmans à protéger le réservoir culturel et naturel exceptionnel qu’est le Niger.

Le fleuve Niger renferme une partie essentielle des richesses du Mali. De ce fait, il constitue un atout majeur pour son développement. Parce que le fleuve est un réservoir culturel et naturel exceptionnel a introduit le Directeur général adjoint de l’Agence du Bassin du Fleuve Niger (ABFN) Moussa Diamoye. Selon lui, le fait que les réserves foncières qui devraient être aménagées en servitudes pour le fleuve Niger ont été presque occupées de façon inappropriée et ont fait l’objet de titres de propriétés privées est une agression flagrante qui en plus rend l’accès impossible du fleuve par endroits. Diamoye est revenu sur les résultats de plusieurs études réalisées par sa structure dans ce cadre  entre autres : le projet de récupération des berges du fleuve Niger dans le district de Bamako ; le programme de restauration des berges et la valorisation des plantes aquatiques nuisibles dans le Niger supérieur ; l’étude  globale sur la pollution des eaux du fleuve Niger ;  l’étude  d’identification  et de caractérisation des berges du fleuve Niger etc.

Cependant, il est prouvé que le fleuve est agressé par les populations, des agressions qui engendrent des conséquences fâcheuses sur la qualité de l’eau du fleuve nourricier qu’est le Niger. Comme solution, le conférencier fera savoir qu’il est nécessaire : d’entreprendre  une vaste campagne de communication et de sensibilisation ; de diligenter l’institution  de la redevance pour la sauvegarde du fleuve Niger ; d’encadrer la tenue des activités artistiques et culturelles sur les berges ; d’appliquer  rigoureusement la législation et règlementation relative au respect des servitudes, à la gestion des déchets solides et liquides ; l’élaboration  des normes maliennes de la qualité des eaux de surface etc.

 F. COULIBALY

Mali Actuel