Conférence ministérielle sur le transport des pays en développement sans littoral : La présence remarquée du Mali

Conférence ministérielle sur le transport des pays en développement sans littoral : La présence remarquée du Mali

Madame Dembélé Madina Sissoko, ministre des Transports et des Infrastructures est à Turkmenbachy, une ville du Turkménistan, où elle prend part à la rencontre internationale sur le secteur des Transports.

La conférence est organisée par le Turkménistan en partenariat avec les Nations Unies et se tient sous le thème central : « Processus d’Achgabat : Financer pour une meilleure connectivité ».

L’ouverture des travaux a commencé par le message vidéo du Président de la République du Turkménistan, Son Excellence Monsieur Serdar Berdimuhamedow. Il a souhaité la bienvenue à toutes les délégations étrangères. Il a remercié le Secrétaire général des Nations Unies pour avoir fait confiance à son pays pour l’organisation de cette importante rencontre.

Par la suite, le Secrétaire général des Nations Unies s’est adressé, par message vidéo, à la conférence. Il a souligné que le développement des transports et la communication sont un impératif pour les pays enclavés.

Cette première journée a été marquée par la tenue de deux sessions. La première session portait sur le thème : « Progrès et défis dans l’amélioration de la connectivité du transport et la réalisation des Objectifs du Développement Durables (ODD) ».

Les participants ont insisté sur la facilitation de l’accès à la mer des pays enclavés, le développement des infrastructures pour une meilleure connectivité entre pays, l’accès au financement pour accroitre les investissements dans le secteur des transports entre autres.

En prenant la parole le Ministre malien en charge des Transports,  Dembélé Madina Sissoko a évoqué le contexte de son pays, qui ressemble à d’autres pays africains qui sont logés à la même enseigne que la Mali, à savoir le Burkina Faso et le Niger.

Elle a édifié l’assistance sur les défis que relève le Mali à savoir : la pandémie qui a fortement secoué notre économie, la crise sécuritaire, la situation politique et surtout l’embargo illégal, illégitime et inhumain décidé par certains pays voisins. Avant de faire savoir  que le Gouvernement malien a saisi les Nations Unies pour étaler le problème. A présent, aucune réponse n’est parvenue à l’Etat souverain du Mali, pourtant membre des Nations Unies, a-t-elle déploré.

Doit-on priver un pays enclavé de commercer, d’avoir accès à la mer, de chercher à se développer ? Le modérateur a dit prendre bonne note, que les questionnements seront dans le rapport final.

La 2ème session a porté sur la thématique relative au financement de la connectivité des transports pour une reprise durable après la pandémie du Covid-19.

A ce sujet, Mme Dembélé Madina Sissoko a souligné la lenteur dans le système de financement de la BAD. Elle a également souligné que lorsque les requêtes de financement sont envoyées à la BAD, le processus prend au moins trois ans, conduisant au dépassement des Etudes d’avant-projet sommaire.

Dans sa réponse, la représentante de la BAD a promis de remonter l’information pour que des dispositions soient prises, afin de diligenter le traitement des dossiers d’infrastructures de transports.

AMTOURÉ avec CcomMTI

22 SEPTEMBRE

Mali Actuel