Housseïni Amion Guindo, président du parti CODEM : « Résister pour barrer la route à la dictature »
En faveur de 16e anniversaire de la création du parti de la Convergence pour le développement du Mali (CODEM), le Président dudit parti Housseini Amion Guindo a fait un message. Ledit message est publié le 26 mai 2024.
D’entrée de jeu, il fait savoir que depuis sa création en Mai 2008, leur Parti célèbre chaque année son anniversaire. Une occasion pour eux de marquer leur attachement à la démocratie et afficher leur devoir de regard sur la vie de la nation malienne, souligne-t-il. Pour lui, la commémoration de cette année dans la sobriété, circonstance oblige, s’inscrit dans la politique communicationnelle du Parti, elle-même axée sur une dynamique de mobilisation et de sensibilisation des militantes et militants.
Force est de constater que, indique le Président Guindo, ce 16ème Anniversaire du Parti intervient dans un environnement politique et social marqué par des brimades, des emprisonnements, des privations des libertés individuelles et collectives que subissent les acteurs de la société civile et politiques, dont la suspension des activités des partis et associations politiques, au mépris des acquis par la lutte héroïque du vaillant peuple malien le 26 Mars 1991. L’incapacité du pouvoir de fait à satisfaire les besoins fondamentaux des maliens : Sécurité, Éducation, Santé, Energie, Alimentation, etc. ; Le refus catégorique d’organiser des élections crédibles, transparentes et inclusives, afin de mettre fin à la période de transition.
En somme, estime le président Housseini, le Maliba fait face à de multiples périls que les « autorités de la Transition » peinent à gérer avec tact pour maintenir notre unité et nous donner la chance d’asseoir notre cohésion sur le long terme. Aussi, il souligne que la CODEM lance un appel à tous les patriotes, à tous les militants, à tous les intellectuels, à tous les paysans et à tous les ouvriers, en somme à tous les maliens pour barrer la route à cette dictature qui cherche à s’enraciner durablement dans notre pays. Et de demander la détermination et la mobilisation pour la préservation des acquis du 26 Mars 1991.
G. COULIBALY
