L’alliance des États du Sahel se retire de la CEDEAO : Une Carte blanche pour se maintenir au pouvoir ?
La république du Mali, du Burkina Faso et celle de la république du Niger sont les 3 pays qui partagent la même réalité d’insécurité, fondateurs et membres de L’alliance des États du Sahel.
Dans un communiqué conjoint lu dimanche 28 janvier 2024 ,à 13h, à la Télévision nationale du Mali et du Niger, annoncent leur retrait de la CEDEAO. Ils pointent du doigt la mauvaise conduite de cette Organisation sous régionale qui ne parvenait plus à répondre aux préoccupations et moins encore apporter son soutien a ses peuples en situation difficile. Pire elle est encore instrumentalisée par une force étrangère qui est en conflit politique avec ces trois pays.
Cependant ,quelques heures après le communiqué des États membres du Sahel, la CEDEAO a aussi fait un communiqué pour informer l’opinion internationale qu’aucune notification formelle leur ait parvenu pour quelconque retrait.
Au-delà de tout ce qui précède, les populations ont un regard critique de ce retrait des trois États de la CEDEAO qui constitue une carte blanche pour les trois chefs d’États de se maintenir définitivement au pouvoir sans être subir une autre sanction provenant de la CEDEAO pour des fins de déstabilisation du pouvoir. À noter que le désagrément entre le Mali et le comité économique des États de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) puise sa source à la suite de la prise du pouvoir par les militaires le 8 août 2020,coups forcé qui va non seulement à l’encontre du principe de la démocratie mais également aux normes et visions politiques de la CEDEAO et qui a même coûté une sanction sévère celle de la fermeture des frontières avec le Mali. Suivi par le coup d’état du Burkina Faso le 23 janvier 2022 et celui du Niger le 26 juillet 2023 qui viendront renforcer à coup sûr la tension de la CEDEAO envers ces trois pays.
Amadou INOOGON/ Duniya kibaru