Lutte contre l’orpaillage illégal : Un site démantelé dans le cercle de Kangaba et 4 orpailleurs clandestins arrêtés

Dans le cadre de la lutte contre l’orpaillage illégal, un site vient d’être démantelé dans le cercle de Kangaba village Banankoro. Sur le lieu, 4 orpailleurs clandestins arrêtés, 2 pick-up et 3 pelleteuses saisies par la brigade du Haut fonctionnaire de défense, le Colonel Nicolas Cissé, ont été mis à la disposition de la justice. L’opération qui a permis ces résultats s’est déroulée, le samedi 02 septembre 2023.

L’orpaillage est une activité ancestrale que des communautés pratiquent dans leurs zones. Mais, cette pratique est également associé à des défis considérables, notamment l’exploitation illégale et les préoccupations environnementales. Ainsi, depuis des siècles, les communautés ont pratiqué l’orpaillage comme moyen de subsistance. L’or extrait de ces opérations a contribué à la richesse nationale et locale. Cependant, avec la montée de l’orpaillage illégal, des questions critiques ont émergé. Les orpailleurs illégaux, souvent organisés en groupes, opèrent sans se conformer aux réglementations du gouvernement. Cette activité crée des tensions dans les régions minières du pays, alimente la criminalité et prive l’État de précieuses recettes fiscales.

En effet, le ministère des Mines intensifie ses efforts pour mettre un terme à l’orpaillage illégal qui continue de ravager le pays. Cette pratique, qui consiste à extraire de l’or de manière non réglementée, a des conséquences dévastatrices sur l’environnement, l’économie et la sécurité du Mali. On peut souligner que depuis des décennies, l’orpaillage a été une source de revenus pour de nombreuses communautés rurales au Mali. Cependant, la montée de l’orpaillage illégal a entraîné des conflits, la dégradation de l’environnement et la perte de revenus pour le gouvernement. Les opérations illégales sont souvent menées par des étrangers avec bien entendu la complicité de certains jeune de la localité. Ainsi, dans le cadre de la lutte contre ce phénomène, le département mène des opérations dans plusieurs endroits. C’est en ce sens que l’une des opérations a démantelé 1 site à Banankoro ( Kangaba). De ce fait, 4 orpailleurs clandestins arrêtés, 2 pick-up et 3 pelleteuses saisies par la brigade du Haut fonctionnaire de défense, le Colonel Nicolas Cissé, ont été mis à la disposition de la justice. Selon le département, le 15 aout dernier, une descente précédente dans la forêt s’est soldée par la fermeture de 3 mines illégales à Kenieba avec un bilan de 6 orpailleurs clandestins tous des étrangers interpellés,  un pick-up et 7 pelleteuses saisis. Il estime que les actions de lutte sans relâche contre le fléau continuent de plus belle et requièrent l’implication de tous.

Cependant, il faut reconnaitre que le ministère a intensifié ses efforts pour mettre un terme à ces pratiques destructrices. Des opérations de répression ont été lancées dans les zones les plus touchées, visant à démanteler les sites d’orpaillage illégaux et à confisquer l’équipement utilisé dans ces opérations. Par ailleurs, on peut souligner que la lutte contre l’orpaillage illégal reste un défi de taille pour le ministère. Les vastes régions rurales du pays, la faible présence des forces de l’ordre et la persistance de la pauvreté continuent de créer un environnement propice à cette activité illégale.

Les conséquences sur l’environnement

La question environnementale est un autre défi majeur. Les pratiques d’orpaillage non réglementées peuvent entraîner une dégradation importante des sols, des rivières et de la végétation. Les orpailleurs illégaux utilisent des méthodes archaïques et dangereuses, notamment l’utilisation de produits chimiques toxiques tels que le mercure et le cyanure pour extraire l’or. Ces substances contaminent les sols, les rivières et les sources d’eau potable, mettant en danger la santé des populations locales et la faune. C’est pourquoi, elle est une activité en croissance rapide, entraînant des conséquences dévastatrices pour le pays sur les plans environnemental, économique et social.

S.B. TRAORE