Réinsertion des anciens employés de la MINUSMA : L’élaboration des stratégies nationales d’atténuation envisagée
Dans une décision pris, le vendredi 30 juin 2023, le Conseil de sécurité vient de mettre un terme à la présence de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA). Cette décision a été pris suite à la demande du gouvernement de la transition. Donc, la question que beaucoup se posent est de savoir quelles seront les conséquences de ce retrait sur les plans sécuritaire, humanitaire et social.
Il faut le dire, le retrait progressif de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) a des conséquences profondes pour ses employés, qui sont confrontés à un avenir incertain. Alors que la mission cherche à ajuster sa présence dans le pays, de nombreux employés locaux se retrouvent confrontés à des défis et à des préoccupations quant à leur sécurité, leur emploi et leur avenir. Et il faut une solution rapide et idoine pour régler la situation. Face à cela, le gouvernement vient d’envisager une solution.
En effet, dans un communiqué le ministère de l’Entreprenariat national de l’emploi et de la formation professionnelle via l’Agence national pour l’emploi (ANPE) fait appel aux désormais anciens employés de la MINUSMA de venir s’inscrire auprès de ses services rattachés. « Dans le cadre du départ de la Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation au Mali (MINUSMA), le Directeur Général de l’Agence Nationale Pour l’Emploi. (ANPE), demande à toutes les personnes ainsi qu’aux Sociétés de prestation de service ayant travaillé sous contrat avec la MINUSMA, de bien vouloir se déclarer et se faire enregistrer dans les Directions Régionales de l’ANPE à Bamako, Mopti, Tombouctou, Gao, Ménaka, Kidal, munis de la copie de leur contrat, pour la contribution à l’élaboration des stratégies nationales d’atténuation des effets liés aux pertes d’emploi », peut-on lire sur le communiqué signé par le Directeur général de l’ANPE, Ibrahim AG Nock.
M.O. COULIBALY