Tiebile Dramé Président du Parena : « Il faut une autorité nationale de gestion des élections »
Le président du Parena, Tiébilé Dramé estime qu’il faut obligatoirement un organe unique pour l’organisation des élections. Dans un communiqué relayé par les réseaux sociaux, il décortique le nom et les modalités qu’il faut pour mettre en place cette structure.
Au moment où Me Kassoum Tapo soutient qu’il est illusoire de vouloir un organe unique de gestion des élections, le président du Parena, Tiébilé Dramé affirme qu’il est bel et bien possible et dans le délai imparti. Il va plus loin, « la création d’un organe unique de la gestion des élections est une recommandation du dialogue national inclusif (DNI) ». Il a ajouté que les journées de concertations récentes ont réaffirmé au cours de ses ateliers, de transférer les prérogatives relatives de l’Administration territoriale, de la DGE et de la Céni, à cet organe unique.
« Le tout passerait d’abord par la modification de la loi électorale, précise le communiqué. Ensuite mettre en place une structure pour la création d’un organe transitoire pour organiser uniquement les élections législatives et présidentielle. Ledit organe doit être permanent, autonome, unique et consacré par la constitution et sera dénommé Autorité nationale de gestion des élections (Ange) ».
Ladite autorité sera présidée par un Conseil d’orientation et de contrôle de 20 membres issus des forces vives de la Nation et un Secrétariat exécutif de 9 membres permanents recrutés entre le MADT, le DGE et la Céni.
Le Conseil d’orientation et de contrôle aura à sa tête un président et un vice-président tous les deux sélectionnés sur appel à candidature avec des critères bien définis et nommés par décret présidentiel. Après les deux présidents, il y aura 10 membres qui seront désignés du rang des partis politiques et le reste reparti entre la société civile, les religieux, les organisations professionnelles et autres.
Au regard du parti Parena, la difficulté majeure de ces tâches relève du déficit de confiance entre le pouvoir, la classe politique et les électeurs. Cela est dû à la récurrence des contestations électorales au Mali, souligne le communiqué.
Koureichy Cissé