Budget provisoire 2023 de l’ANASER : Une augmentation prévisionnelle de 2,95%
Le projet de budget de l’année 2023 de l’Agence nationale de la sécurité routière (ANASER), est arrêté en recettes et en dépenses à la somme de 2 628 470 000 FCFA contre 2 553 259 782 FCFA, soit une augmentation prévisionnelle de 2,95% par rapport au budget de 2022. L’information a été donnée lors de la 24e session du Conseil d’administration de la structure. Tenue, le jeudi 08 décembre 2022, en présence du Président du conseil d’administration, le Contrôleur général de la police Brahima Diarra ; du Directeur général de l’ANASER, Ousmane Maïga ainsi que les administrateurs.
D’entrée de jeu, le Président du conseil d’administration, le Contrôleur général de la police Brahima Diarra, a félicité Ousmane Maïga, pour sa nomination en août dernier à la tête de l’Agence nationale de la sécurité routière (ANASER). Ce dernier, n’est pas en terrain inconnu. Car avant sa nomination, il était le conseiller technique du ministre de la tutelle, Dembélé Madina Sissoko. A cet effet, le PCA Diarra a demandé aux administrateurs et aux agents d’accompagner le nouveau dans la mise en œuvre de la nouvelle et exaltante mission de promouvoir et renforcer la sécurité routière, de contribuer à l’amélioration des conditions de travail du personnel de la boite.
Concernant l’état de mise en œuvre des activités au 31 octobre 2022, le PCA le Contrôleur général de la police Brahima Diarra, a souligné que sur 49 activités programmées, en 2022, 23 ont été entièrement exécutées, soit un taux d’exécution de 47% ; 26 sont en cours d’exécution, soit 53%. Ainsi, pour le taux d’exécution du budget à la date du 31 octobre 2022, le PCA Diarra a affirmé que sur un budget total de 2 553 259 782 FCFA, l’ANASER a mobilisé 1 514 510 252 FCFA, soit un taux de mobilisation de 59,43%. En outre, pour le projet de budget de l’année 2023, il a révélé entendre qu’il est arrêté en recettes et en dépenses à la somme de 2 628 470 000 FCFA contre 2 553 259 782 FCFA, soit une augmentation prévisionnelle de 2,95% par rapport au budget de 2022.
Par ailleurs, le DG Ousmane Maïga a profité de cette occasion pour dévoiler les priorités de sa structure à l’année 2023. En effet, il a fait savoir que l’année sera marquée par la poursuite des vastes campagnes de sensibilisation, notamment sur le port du casque de protection en mettant l’accent sur d’autres facteurs de risque d’accidents de la circulation routière, notamment le port de la ceinture de sécurité, la conduite avec le téléphone au volant, la conduite en état d’ébriété, et tout ce qui est de la réglementation par rapport à la sécurité routière. De même, il a indiqué qu’ils vont mettre un accent particulier avec l’accompagnement de la police routière et la gendarmerie surtout en ce qui concerne le contrôle routier pour amener des changements positifs de comportement, donc à améliorer la sécurité routière. « Pour ce faire, nous allons acquérir beaucoup de matériels de contrôle, notamment les radars de contrôle de vitesse, les alcooltests », a-t-il déclaré. Autre point souligné par le DG Maïga est le renforcement du dispositif législatif et règlementaire de la sécurité routière, avec notamment le nouveau Code de la route. Selon lui, ledit code doit être adopté en Conseil des ministres puis par le Conseil national de la transition. Et de signaler la création dans les jours à venir d’un Comité interministériel de sécurité routière qui va être présidé par le Premier ministre, chef de gouvernement, pour porter les questions de sécurité routière au plus haut niveau. Avant de souligner, en outre, le renforcement des capacités des chauffeurs et conducteurs et de l’ANASER en créant d’autres antennes dans plusieurs régions.
Par ailleurs, il est à rappeler qu’en 2021, il y a eu 10 614 cas d’accidents pour 9 085 blessés et 736 tués. Et 71% de ces accidents relèvent de l’implication des engins motorisés à 2 et 3 roues.
B. KONE