Financement public des partis : Le BNJ de l’Adema demande au comité exécutif d’engager des poursuites judiciaires contre Abdoulaye Fofana pour propos diffamatoires
C’est par une déclaration faite le mardi 16 février 2023, via les réseaux sociaux, que le Bureau national de la jeunesse de l’ Adéma a fermement condamné les allégations mensongères et diffamatoires de Abdoulaye Fofana dit 120, président de la plateforme » An te Mali bla Mogoyé » tout en invitant le bureau exécutif de leur parti à saisir la justice.
Dans ladite déclaration, le BNJ de l’Adema-PASJ a exprimé, en ces termes : « son sentiment d’indignation profonde face à l’entreprise de diffamation publique orchestrée par un certain Abdoulaye Fofana dit 120 , président de la plateforme » An te Mali bla Mogoyé « , contre les partis politiques bénéficiaires du financement public, notamment le nôtre, l’Adéma-PASJ ».
Dans cette déclaration, le BNJ Adema dit avoir fait connaissance d’une vidéo qui circule sur les réseaux sociaux, dans laquelle le nommé Abdoulaye Fofana affirme, de façon péremptoire, que « notre Parti percevait annuellement la somme de deux milliards cent vingt-cinq millions de francs (2.125.000.000) FCFA , soit un total cumulé de 2013 à 2017, de dix milliards six cent vingt-cinq millions ( 10.625.000.000 ) FCFA ».
Pour le BNJ-Adema, cette déclaration relève de la pire calomnie. C’est pourquoi, il « rejette catégoriquement ces propos mensongers et diffamatoires de M. Abdoulaye Fofana dit 120, président de la plateforme » An te Mali bla Mogoyé » qui sont inscrits dans une vaste entreprise de déstabilisation de la démocratie malienne chèrement acquise par le peuple souverain du Mali, le 26 mars 1991, en vue de ternir l’image des Partis politiques acquis aux valeurs démocratiques et aux principes républicains, dont l’Adéma-PASJ ».
Poursuivant, les jeunes de l’Adéma s’insurgent contre cette sortie diffamatoire et injuste et demandent au Comité exécutif du Parti de condamner ces propos, d’engager les actions judiciaires nécessaires contre M Abdoulaye FOFANA dit 120, président de la plateforme » An te Mali bla Mogoyé « , pour mensonge et diffamation et d’inviter l’auteur de ces affirmations infondées à rétablir, dans les meilleurs délais, la vérité des faits à l’attention des militants de notre Parti et de l’ensemble du peuple souverain du Mali. Avec une interprétation très erronée de la répartition du financement public des activités des partis politiques fixée en ses Articles 29 , 30 , 31 et 32 , Chapitre V dans la Loi portant Charte des partis politiques, les propos tenus prétendent que notre parti a perçu annuellement Deux milliards cent vingt – cinq millions ( 2.125.000.000 ) FCFA, soit un total cumulé de 2013 à 2017, de Dix milliards six cent vingt-cinq millions ( 10.625.000.000 ) FCFA. Des propos tenus, que les jeunes militants de l’Adéma- PASJ considèrent totalement faux et sans fondement, mais qui ont pour agenda inavoué, malheureusement, de provoquer des réactions négatives des populations maliennes à l’encontre des partis politiques dont le nôtre
Toujours, dans ladite déclaration, le BNJ-Adema a vigoureusement condamné, à la fois, « la teneur calomnieuse et provocatrice de ces propos d’Abdoulaye Fofana, qui propage de fausses informations dans le but évident de nuire à la réputation et de tenir l’image de notre Parti politique ».
Avant de faire savoir dans la même déclaration que le BNJ- Adema « ne tolérera plus ce genre d’insinuations malveillantes, de diffamation publique, qui ne doivent pas avoir droit de cité dans notre pays, déjà fragilisé par de multiples crises ».
Par ailleurs, le BNJ Adema a invite l’auteur de « ces allégations monstrueusement mensongères à se ressaisir et à mettre un terme définitif à ce genre de propos nuisibles à l’approfondissement de la démocratie et de la cohésion sociale dans notre pays. Les enjeux auxquels nous devons faire face, en tant que Patrie, soumise à de multiples formes d’adversités, appellent à la cohésion, au rassemblement et à l’unité, dans l’honnêteté, la sincérité et la culture des vertus. Nous ne devons pas nous tromper de combat ».
Diakalia M Dembélé
22 SEPTEMBRE