Litige foncier : Une bataille judiciaire éclate entre ex-alliés à Sotuba

Litige foncier : Une bataille judiciaire éclate entre  ex-alliés à Sotuba

La zone de recasement de Sotuba faisait l’objet de convoitise depuis plusieurs années. Une certaine Niamakolo Coulibaly réclamait son titre foncier sur cette zone déjà habitée. En lieu et place de la population qui habite le lieu Niamakolo Coulibaly attaque devant les tribunaux Nima Diaby et Bourama Sow alors qu’ils étaient alliés pour faire déguerpir la population installée par les autorités communales.  ‘’Le temps, meilleur juge, finit toujours par mettre la lumière sur les affaires sombres’’ un adage qui sied à la situation qui prévalait dans la zone de recasement de Sotuba depuis un certain temps. Les deux alliés qui avaient tenté de déloger les recasés de Sotuba s’attaquent devant les tribunaux. Selon une source proche du dossier, Niamakolo Coulibaly accuse Nima Diaby, Tidiane Diaby et Bourama Sow, pour avoir détourné de 72 parcelles. En attendant le délibéré, l’on peut dire sans risque de se tromper que la vérité est sur le point d’être établit sur cette histoire.

Pour rappel un litige foncier opposait Niamakolo Coulibaly à la Mairie de la commune I du district de Bamako. En 2004, le ministre des Domaines de l’État et des Affaires Foncières, Boubacar Sidiki Touré, autorisait le président de la délégation spéciale de la mairie de la commune de recaser 300 familles sur une superficie de 16 hectares, prélevée du titre foncier 187 à Sotuba. Cette décision gouvernementale a permis d’installer 200 famille. Après avoir construit des maisons à usage d’habitation, des écoles et un centre de santé communautaire, des années plus tard, Niamakolo Coulibaly réclame un droit coutumier sur la zone, autrefois le champ de son père et décide avec la complicité de Nima Marou Diaby d’expulser les 200 familles déjà installés. Après plusieurs tentatives sans succès, les deux désormais ex-alliés se regardent en chiens de faïence avec cette assignation devant les tribunaux. Les secrets risquent de fuiter. Nous y reviendrons !

F. COULIBALY

Mali Actuel