Transition politique au Mali : Que se passe-t-il entre l’ANSE et la Primature ?
Depuis le réaménagement du gouvernement, le Premier ministre Choguel Kokala Maïga s’adonne à son jeu favori à savoir : la communication à outrance pour déplacer les problèmes.
Et oui le docteur en communication qu’il est a usé à satiété de cet outil formidable durant toute sa piteuse et médiocre carrière politique pour se hisser au sommet de l’État. Comme disait Saint Thomas D’Aqain dans la théorie des deux glaives : » deux amours ont créé deux cités, l’amour de Dieu poussé jusqu’au mépris de soi, et l’amour de soi poussé jusqu’au mépris de Dieu. » Et voici l’homme politique Choguel Maïga tout définit car cet homme n’a aucune loyauté envers quiconque et quoique ce soit, toute sa vie durant, il n’a roulé que pour lui-même.
De la création de son micro parti, le MPR à son cantonnement dans le nouveau gouvernement, c’est toujours la communication mensongère, populiste, propagandiste, victimaire et souvent conflictuelle au gré des événements et de ses intérêts personnels.
Chaque fois qu’il s’est senti menacé par une situation, il utilise les mêmes techniques à savoir: le ravage de la désinformation et l’attaque ciblée de certains responsables politiques et militaires, qu’il considère comme ses ennemis du moment.
Il a utilisé cette méthode contre le premier ministre intérimaire le Colonel Abdoulaye Maïga et plus particulièrement contre le Colonel Malick Diaw le président du CNT au moment de sa convalescence afin d’assurer son retour aux affaires après son AVC. Et aujourd’hui, c’est le Colonel Modibo koné, le Directeur Général de l’Agence Nationale de la Sécurité d’État ( ANSE) qui est devenu sa cible principale à travers ses réseaux et sa boîte de communication disséminée dans tout le pays et à l’extérieur.
On dit que « l’information gagne la guerre » ce qui est une réalité car l’information est la marchandise la plus chère au monde, elle a plus de valeur que l’argent, une bonne information au bon moment est vraiment inestimable !
Que se passe-t-il ? Ou plutôt de quoi s’agit-il ?
En effet, le Colonel Modibo koné, ce jeune officier audacieux et pragmatique est un empêcheur de tourner en rond, chose qui ne plaît pas du tout à notre premier ministre qui semblait sous-estimer la capacité des jeunes officiers, il s’est lâché lors de sa présentation de voeux au M5-RFP : » les militaires rompus à l’art militaire pensent qu’ils peuvent battre les politiques, ils n’ont qu’à faire attention. »
Après cette mise en garde comme il se sent menacé alors depuis quelques jours il a entrepris des actions de représailles contre certains de ses collaborateurs militaires en les interdisant l’accès de son bureau au motif que ces derniers l’espionnaient.
Aussi il a décidé de déclencher une campagne médiatique contre le Colonel Modibo Koné, qu’il considère comme le seul responsable de son isolement dans le nouveau gouvernement, pour tenter de le discréditer auprès de l’opinion publique nationale et internationale afin de se payer sa tête comme ça toujours été le cas dans notre pays avec les hommes de devoir.
Ainsi on le villipende en parlant de sa vie privée avec des contre-vérités aussi affligeantes les unes que les autres sauf que sans son serment et son professionnalisme, l’instigateur et tous ses complices engagés dans cette honteuse campagne de dénigrement ne sont pas des exemples de vertu et de probité en la matière, certains auraient appris à leur dépens. C’est un secret de polichinelle que certains parmi ces détracteurs hébergent leurs maîtresses à Bamako et voyage souvent même avec elles aux frais du contribuable malien. Il est temps que certains énergumènes comprennent qu’on ne peut ni intimider, ni influencer un Directeur Général des services secrets, c’est un monde mystérieux où seul le devoir compte.
Alors au lieu de chercher à se maintenir à la tête de notre gouvernement en tant que grabataire avec l’aide des marabouts en usant de la communication mensongère, populiste et propagandiste, il serait temps que le PM Choguel Maïga cherche à avoir des résultats probants en lieu et place de l’institutionnalisation des malédicteurs communément appelés les Sages de Ségou, des insinuations gratuites et de la bêtise.
À suivre… (Source d’un organe de la place La Rédaction).