Vœux de nouvel an du CNID à la presse : 2022, une année difficile pour les Maliens
Cela « en raison de notre volonté unanime et inébranlable de reconquérir notre souveraineté. Puisqu’une telle quête n’a pas de prix et exige un don de soi individuel et collectif » estime Me Mountage Tall, le président du parti du Soleil levant
Devenue une tradition établie au sein du parti, le Congrès national d’initiative démocratique- Faso Yiriwa Ton (CNID-FYT), cette rencontre de présentation de vœux à la presse en est à sa 24ème édition. Celle-ci s’est déroulée hier, à la Maison de la Presse (MP), en présence d’un parterre de journalistes représentant des différents canaux de diffusion de l’information. Les militants du parti et amis ont aussi répondu massivement à cette invitation du comité directeur du CNID-FYT.
Pour le président du parti, Me Mountaga Tall, l’année 2022 qui vient de s’achever, ne pouvait qu’être difficile pour notre pays et nos compatriotes en raison de notre volonté unanime et inébranlable de reconquérir notre souveraineté. Puisqu’une telle quête n’a pas de prix et exige un don de soi individuel et collectif . « S’il n’a pas de prix , le coût de cette dignité retrouvée, particulièrement élevé, a été payé par les maliennes et les maliens qui ont beaucoup souffert mais ont tout supporté de façon quasi-stoïque » a-t-il renchéri. Avant de faire savoir que l’embargo économique, financier et diplomatique de la CEDEAO et de l’UEMOA avec ses conséquences sur notre vécu quotidien faisait partie de la rançon à payer pour cette conquête. A cela s’est ajouté le conflit en Ukraine qui a des répercussions négatives sur toute l’économie mondiale.
Poursuivant, Me Tall dira que nul ne peut aujourd’hui contester un acquis important, inestimable de la Transition à savoir la fierté retrouvée d’être malienne ou malien. « Aujourd’hui nous sommes enviés et magnifiés, ils veulent que nous réussissions et mieux ils essaient de faire comme nous et surtout de pousser à faire comme nous. Or, ce que nous faisons, c’est juste revendiquer notre souveraineté – apanage de toutes les nations libres -dont nous exigeons le respect » a-t-il fait comprendre.
Aussi, de l’avis du président Tall, l’année 2022 fut aussi celle de la finalisation et du début de la mise en œuvre des recommandations des Assises Nationales de la Refondation (ANR) par le Gouvernement conduit par le Premier ministre Choguel Maiga avec l’aval du Conseil National de Transition, un moment fondateur du Mali Kura. Selon lui, les ANR façonnent aujourd’hui la vie de la nation. C’est pourquoi, il y a en cours le processus d’élaboration de la nouvelle Constitution, de la tenue de la conférence sociale, la mise en place de l’AIGE qui est le socle sur lequel sera bâti tout le processus des consultations programmées dont le referendum constitutionnel en premier.
Parlant de la libération des 49 militaires arrêtés le 10 juillet 2022, par nos autorités, le président du parti du Soleil levant, s’est réjoui de la fermeture de cette parenthèse. Me Tall a, par ailleurs, demandé à la CEDEAO de mieux appréhender les problèmes des pays membres et de la sous – région et à faire oeuvre d’introspection, voire de remise en cause pour éviter un big – bang sous-régional.
Quant aux déviations des hommes, par rapport à l’animation de la vie politique, Mountaga Tall a essayé de calmer le jeu : « Que faire donc face à cet état des lieux désolant si ce n’est de faire le constat qu’il existe du bon et du mauvais dans toutes les couches de notre société et que dès lors il convient de rechercher et de mettre ensemble ceux qui ont le Mali chevillé au corps et qui mettent le pays au – dessus de toute autre considération partisane, régionale, communautaire, professionnelle ou autre » a-t-il clarifié.
Diakalia M Dembélé
22 SEPTEMBRE
