Dialogue avec “Taïkonautes” : La Chine suscite l’engouement de la science et de la technologie chez les jeunes Africains
Le mardi dernier, l’un des amphithéâtres de l’Université des lettres et des sciences humaines de Bamako (ULSHB), ex FLASH a abrité une rencontre dénommée « Le dialogue avec Taïkonautes ». Organisée sous forme de questions réponses à l’attention des apprenants de la langue chinoise, l’activité en question est l’initiative de l’Agence chinoise des vols spatiaux habités en partenariat avec la Commission de l’Union africaine (UA) et les ambassades de la République populaire de Chine dans les pays africains.
Présidé par SE M. Chen Zhihong, ambassadeur de Chine au Mali, le « dialogue avec Taïkonautes » a réuni plusieurs étudiants et élèves apprenant la langue chinoise. C’était sous l’assistance éclairée du Dr Belco Oulogèm, Directeur de l’Institut Conficuis et M.Fayera Sissoko du même Institut.
Avant d’entamer l’étape des questions réponses, l’ambassadeur de Chine au Mali, SEM. Chen Zhihong a livré un message sous forme d’interview aux hommes des médias présents pour la circonstance. Dans son intervention le diplomate chinois dira que c’est le 5 juin dernier que son pays a lancé le vaisseau spatial habilité, en envoyant 5 Taïkonautes dans l’espace aéro-spatial. Lesquels doivent rester pendant 6 mois.
C’est dans cette mouvance, selon l’Ambassadeur, que la collection des questions en ligne a été lancée au mois de juillet dernier. Ce qui a permis à des milliers d’adolescents africains de poser des questions aux astronautes chinois dans la station spatiale, appelée « Palais céleste ».
SEM. Chen Zhihong expliquera également, qu’à travers le dialogue avec les Taïkonautes, il s’agit de manifester des images fraîches de la Chine à la génération africaine. Aussi, « il permet d’élargir la coopération sino-africaine dans des nouveaux domaines tout en consolidant notre amitié traditionnelle » a-t-il affirmé. Avant d’ajouter que ces genres d’initiatives visent à sensibiliser et à susciter l’intérêt des jeunes Africains sur la science spatiale et sur les connaissances scientifiques. De même, par le dialogue avec les Taïkonautes, l’Etat de Chine cherche à établir une plateforme d’échanges entre les jeunes Chinois et Africains. Chose qui aidera à élargir les domaines de coopération sino-africaine.
Abondant dans le sens, M. Fayera Sissoko dira que ladite rencontre s’inscrit dans le cadre des relations sino-africaines. Aussi, à la faveur d’un forum sino-africain, tenu à Dakar au Sénégal, il a été recommandé de mettre l’accent sur la station spatiale. Ce qui a permis aux jeunes Africains de rentrer en contact les Taïkonautes chinois. Également, « par ce dialogue avec Taïkonautes, le Gouvernement chinois veut inviter la jeunesse africaine à s’intéresser à la science et à la technologie » a laissé entendre, M. Sissoko.
A noter que, les questions posées à ces apprenants de la langue chinoise, ont été valablement répondues. Chacun d’eux a reçu un cadeau.
Diakalia M Dembélé
22 SEPTEMBRE