SORTIE DE PROMOTION A L’ATELIER FIRDAOUS-AS : Plus de 200 femmes reçoivent leurs diplômes

Couplée aux festivités de la célébration de l’accession à l’indépendance du Mali, la remise officielle de diplômes de qualification en tatouage (Henné traditionnel et moderne Indou diabi) ; maquillage ; fabrication de grands colliers en perles ; décoration ; pâtisserie ; cuisine et couture de plus de 200 femmes a été célébrée à l’atelier Firdaous-As, le mercredi 21 septembre 2022 à Badalabougou.

Selon Madame Ballo Assitan Soumaoro, promotrice de l’atelier Firdaous-As, ces femmes ont suivi des cours pendant un mois pour certaines et 3 mois pour d’autres. Elles seront désormais aptes de créer leurs propres entreprises dans les domaines respectifs. Avec ces qualifications, elles ont désormais des sources de revenus au sein de leurs familles respectives et pour le pays. Au total, l’atelier Firdaous-As de sa création à aujourd’hui, a formé plus de 3700 femmes, dira-t-elle.

Témoignage de Madame Diarra Awa Traoré, détentrice d’un DUT en marketing et communication

Venue spécialement de Mopti pour suivre un mois de formation en maquillage, Madame Diarra Awa Traoré, malgré son diplôme supérieur en communication et marketing, affirme avoir quitté Mopti pour Bamako pour un mois de formation en maquillage avec l’atelier Firdaous-As.

A l’en croire, l’entrepreneuriat jeune et femme est un domaine à encourager au Mali afin de mettre fin à des maux de la société malienne dont le chômage, le divorce, la pauvreté et même le terrorisme avec la création d’emploi. Elle a témoigné le parcours si glorieux de Madame Ballo Assitan Soumahoro tout en affirmant qu’elle sert désormais d’exemple pour elle et pour toutes les femmes qui ambitionnent l’autonomisation de la femme. Awa affirme qu’à l’issu de son apprentissage et la réception de son diplôme en maquillage, elle retournera directement à Mopti et commencera avec la pratique. Tout comme madame Ballo qui demeure désormais une idole pour Awa, elle compte se lancer dans la formation des femmes et des jeunes qui n’ont pas eu la chance d’étudier où d’aller plus loin dans les études une fois a Mopti.

Dognoume Diarra

LE CONFIDENT